ISO27001

Cyber-risques liés aux chaines de sous-traitance et d’approvisionnement

En cybersécurité, les risques liés aux chaines de sous-traitance et d’approvisionnement ou C-SCRM (Cyber Supply Chain Risk Management) peuvent être difficiles à traiter. Le NIST publie des bonnes pratiques dans son référentiel NISTIR 8276 – « Key Practices in Cyber Supply Chain Risk Management ». Ces bonnes pratiques font partie des notions à connaitre dans le cadre des certifications CISSP et CCSP. Elles participent à renforcer la confiance clients-fournisseurs, concept présent depuis longtemps dans l’approche ISAE 3402.  L'EBA publie des lignes directrices de gestion des risques liés à la sous-traitance pour le secteur bancaire. Des mesures de sécurité liées à la sous-traitance sont par exemple disponibles dans la catégorie 15 du référentiel CIS.
 

Gouvernance de la cybersécurité

Le programme du CISSP en vigueur depuis le 1er mai 2021 aborde dans le domaine 1 plusieurs concepts fondamentaux qui font partie des basiques de la fonction du CISO (voir les 10 conseils pour bien démarrer dans cette fonction, parties 1 et 2). Il s’agit notamment des aspects gouvernance, conformité, régulation, documentation, gestion des sous-traitants et programmes de sensibilisation. La norme ISO 27014 fournit une série de bonnes pratiques pour mettre en place une gouvernance en cybersécurité. D’autres référentiels font partie du programme du CISSP comme COBIT, SABSA, la norme ISO 38500 (gouvernance IT), le NIST CSF, le référentiel CIS et COSO ERM et bien entendu la certification ISO 27001.

ISAE 3402 : renforcer la confiance clients-fournisseurs

La démarche ISAE 3402 (International Standard on Assurance Engagements ) permet de gagner en confiance et en transparence dans la relation clients-fournisseurs. C’est une démarche reconnue internationalement qui bénéficie des initiatives américaines de l’AICPA et du support des associations internationales IAASB et IFAC. Ce standard est au programme des certifications individuelles de cybersécurité CISSP et sécurité du Cloud CCSP et CCSK. Cela rejoint les bonnes pratiques de sécurisation de la sous-traitance : voir la vidéo de présentation du SCRM et les bonnes pratiques pour mettre en place un programme C-SCRM.

ISO 27018 pour sécuriser les données personnelles dans le Cloud (1ère partie)

Le standard ISO 27018 fournit des bonnes pratiques pour la protection des données à caractère personnel hébergées par les services de Cloud publics. Il complète les clauses de l’ISO 27002 utilisées dans le cadre de la certification des systèmes de management de la sécurité de l’information (SMSI) ISO 27001. Reconnues et appliquées par tous les grands fournisseurs Cloud, notamment américains ces bonnes pratiques sont particulièrement importantes en France car elles sont intégrées à des exigences légales nationales. La plus connue est la certification des hébergeurs de données de santé (HDS) qui impose explicitement la conformité à des clauses de l’ISO 27018. Ces bonnes pratiques sont aussi très intéressantes pour les DPO (Data Protection Officer) pour formaliser les mesures de sécurité entre le responsable de traitement (Data Controller) et ses sous-traitants Cloud (Data Processor) en application du Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD).

ISO 27018 pour sécuriser les données personnelles hébergées dans le Cloud (2ème partie)

Le standard ISO 27018 fournit des bonnes pratiques pour la protection des données à caractère personnel hébergées par les services de Cloud publics. Il complète les clauses de l’ISO 27002 utilisées dans le cadre de la certification des systèmes de management de la sécurité de l’information (SMSI) ISO 27001. Reconnues et appliquées par tous les grands fournisseurs Cloud, notamment américains ces bonnes pratiques sont particulièrement importantes en France car elles sont intégrées à des exigences légales nationales. La plus connue est la certification des hébergeurs de données de santé (HDS) qui impose explicitement la conformité à des clauses de l’ISO 27018. Ces bonnes pratiques sont aussi très intéressantes pour les DPO (Data Protection Officer) pour formaliser les mesures de sécurité entre le responsable de traitement (Data Controller) et ses sous-traitants Cloud (Data Processor) en application du Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD).

Voir la première partie pour le mode d’emploi du standard et l’adaptation des clauses existantes.

Le catalogue NIST 800-53-R5

Le référentiel 800-53 est un document important produit et mis à jour par la NIST américain depuis sa création en 2005. C’est un catalogue structurant pour les agences publiques américaines dans le cadre de leur mise en conformité FISMA avec le FIPS 199 pour la catégorisation du système et le FIPS 200 pour le choix des niveaux d’impact et de la sécurité associée. C’est aussi un document central pour les certifications de sécurité Cloud de type FedRamp. Au-delà des Etats-Unis, ce référentiel est beaucoup utilisé par les groupes internationaux, y compris européens. Il se révèle très pratique pour sélectionner des mesures de sécurité et des niveaux de protection, dans tous les domaines de la cybersécurité : gouvernance, systèmes, contrôle d’accès, réseaux, systèmes, ressource humaines, cryptographie…C’est un bon complément du NIST Cybersecurity Framework et du référentiel CIS.

Les conseils pour réussir une mise en conformité HDS (Hébergeurs Données de Santé).

La certification HDS qui a remplacé la procédure d’agrément est obligatoire en France. Son contenu est détaillé dans un précédent article. La mise en conformité peut faire peur au premier abord car son périmètre couvre plusieurs normes et bonnes pratiques en termes de sécurité, de gestion des services informatiques et de protection des données à caractère personnel. Cet article propose quelques conseils pour aborder sereinement un projet de certification.

Mesurer la sécurité des fournisseurs Cloud avec STAR 3

Les certifications ont le vent en poupe aussi bien pour les personnes que pour les infrastructures ou les applications Cloud. Encouragées par les régulateurs, notamment au travers du règlement général de protection des données personnelles, l’objectif est de renforcer la confiance des clients sur le niveau de sécurité des fournisseurs. La CSA (Cloud Security Alliance) propose une version renforcée de sa certification STAR avec un système de vérification continue. L’idée est d’aller plus loin que les certifications ou attestations classiques (ISO 27001 ou ISAE 3402) en imposant un système de contrôle permanent comprenant des indicateurs de sécurité validés et transmis régulièrement aux auditeurs.